Soutien aux communes sinistrées: affinement de la liste des entités bénéficiaires

Suite aux inondations et à leurs terribles conséquences humaines et matérielles, les pouvoirs publics se sont mobilisés dans l’urgence pour répondre aux premières nécessités. Ainsi, si la Wallonie a d’ores et déjà prévu des fonds très importants dans la perspective de la reconstruction, elle s’est aussi portée sans délai en appui des autorités et opérateurs locaux, en adoptant un éventail de mesures immédiates.

Face à l’urgence, le ministre du logement et des pouvoirs locaux a tenu à parer au plus pressé, sur la base de ses crédits, en dégageant notamment 35 millions d’euros à destination des communes et provinces sous la forme d’une dotation servant à financer le support logistique en moyens matériels et humains pour le nettoyage et le déblaiement, ou pour toute autre action selon les réalités du terrain ainsi que 50 millions pour les communes et CPAS en faveur du relogement des sinistrés, dont seule une première partie est engagée à ce jour.

Pour pouvoir commencer à affecter ces montants sans retard, le ministre Collignon avait demandé aux gouverneurs des provinces qu’ils récoltent les informations du terrain et lui adressent une première catégorisation provisoire de communes sinistrées.

 

À ce stade, seules les communes identifiées par les gouverneurs comme étant les plus durement touchées (catégories 1 et 2) se voient liquider des dotations pour faire face aux dépenses les plus urgentes. 

 

Parallèlement, dès le 28 juillet et via une procédure extrêmement accélérée, le Gouvernement wallon a reconnu les inondations de la mi-juillet comme calamité naturelle publique et en a délimité le périmètre géographique, lequel comprend provisoirement 202 communes qui peuvent prétendre au fonds des calamités.

 

Les entités comprises dans ledit périmètre peuvent dès à présent, via le Centre régional d’aide aux communes (CRAC), bénéficier des avances consenties afin de procéder notamment à des travaux de sécurisation de l’espace public et/ou des biens de la collectivité (stabilisation, déblaiement…) frappés du sceau de l’urgence ou rendus nécessaires afin de garantir la salubrité publique.

 

Au-delà de la phase d’urgence toujours en cours, vient le moment de la récolte des renseignements utiles pour affiner les catégories, qui n’ont jamais été considérées comme figées et sont donc évolutives, afin d’intervenir auprès de l’ensemble des communes qui ont subi des dommages importants.

 

Le ministre entrevoit dans un délai raisonnable de pouvoir liquider les dernières tranches auprès des communes concernées.

 

"Après le temps de la gestion de crise et de l’urgence, vient celui de l’objectivation, qui sera menée comme il se doit, en application des principes d’égalité et d’équité qui président à la gestion publique", conclut Christophe Collignon.

Retour aux communiqués de presse